Mes réflexions sont nombreuses et constantes. Certainement ce pourquoi j’ai voulu faire une catégorie « réflexions » sur ce blog. J’ouvre donc le bal de mes réflexions avec un fouillis de ce qu’il se passe dans ma tête ces derniers temps. Cela porte à la fois sur le travail, sur la question de place, d’épanouissement.
Je me trouve dans une période de ma vie où je m’interroge sur ce à quoi j’aspire. Où est ma place et comment puis-je m’épanouir, notamment dans le travail. Ce n’est pas nouveau, je réfléchis toujours et encore. C’est une qualité, je suis en perpétuelle mouvance et j’accepte d’évoluer, de me remettre en question. Je n’ai pas la crainte de partir d’un endroit où je ne suis pas bien.. mais cela peut me faire également défaut. A force d’être très souvent dans le mental, je perds en spontanéité. Mes peurs prennent plus de place et je suis donc moins dans l’action. A mon sens, l’équilibre est de savoir jauger ces deux versants : la réflexion et l’action.
Je n’ai que 25 ans (comme je l’entends beaucoup) et pourtant j’ai déjà décidé de partir de deux postes sur lesquels il m’était possible de rester. Après avoir fait plusieurs jobs, stages tout au long de mes études, j’ai ensuite eu mon premier travail qui a débouché sur un CDI (en lien avec mes études, dans le social). Pour autant, j’ai saisi l’opportunité de partir en signant une rupture conventionnelle proposée par l’association pour raison budgétaire, ils devaient réduire les effectifs.
C’est à la suite de six mois de chômage que j’entame un nouveau poste, toujours dans le social, en remplacement. Avec comme objectif de voir le fonctionnement de ce type de structure. Malheureusement après avoir accepté de prolonger mon contrat d’un an, j’ai vite déchanté. Ce n’était pas ma place, j’ai eu la sensation de régresser. Et j’ai totalement perdu l’assurance que j’avais avant dans le milieu professionnel. J’ai réussi à tenir jusqu’à la fin de mon contrat et j’ai refusé de prolonger à nouveau ce contrat lorsqu’on me l’a demandé.
Me voilà maintenant au chômage, en réflexion sur mon avenir professionnel. J’avais de la gêne à dire que j’étais au chômage la première fois. En effet, j’assumais très bien cette situation car contrairement à d’autres personnes, je l’avais choisie. Pourtant le regard et le discours de connaissances m’ont fait me sentir mal à l’aise avec ma propre situation. J’ai eu la sensation que dans notre société ce sujet pouvait être vite tabou. Quel dommage…
J’ai pourtant croisé de nombreuses personnes pas épanouies dans leur travail, au bord de l’épuisement, dans un mal être certain.. et ça m’a vite questionné sur le monde du travail, sur la possibilité d’avoir chacun sa place dans un job qui est fait pour nous, qui nous anime, et nous épanouis. J’ose croire que ça puisse se réaliser. C’est utopique mais je suis quelqu’un d’engagé. Je reste persuadée que si chacun faisait sa part, se souciait du monde qui l’entoure, des autres autour de soi, avec bienveillance, respect et envie, le monde se porterait mieux.
J’ai vu beaucoup de comportements qui m’ont choqué, des techniques de management dégradantes, maladroites. J’ai moi-même été responsable d’équipes et je faisais de mon mieux pour valoriser, laisser la place à chacun. Je fonctionnais beaucoup au donnant-donnant, je me montrais très souple si en retour il y avait de l’investissement. J’avais mes torts, mes maladresses mais je souhaitais fonctionner avec le maximum de communication, d’honnêteté, de respect.
Je suis confiante, je finirai par m’épanouir dans un travail qui me plait avec des conditions de travail qui me correspondent. Et à la fois je suis déjà dégoutée de mon domaine, le social. Il y aurait énormément à faire mais les moyens n’y sont pas mis. Ce ne sont pas des métiers valorisés.
Alors est-il pour moi le moment de me réinventer ? Je prends du temps pour moi, j’ose, je me fais plaisir, j’avance sur le chemin, et même si je vacille entre mes doutes, mes peurs et des moments d’apaisement et de confiance, j’avance.
C’est ce qui me parait essentiel à retenir, j’apprends à me connaitre de plus en plus, je sais ce que je ne veux pas, je m’ouvre à de nouvelles possibilités.
Et vous, quel métier faites-vous ? A quoi aspirez-vous ? Vous sentez-vous bien dans votre travail ?

Quelques lectures qui m’ont accompagnées dans mes réflexions :
- Hypersensibles, mieux se comprendre pour mieux s’accepter d’Elaine N. Aron
- Comme par magie, vivre sa créativité sans la craindre d’Elizabeth Gilbert
- Intuitio de Laurent Gounelle
- On est foutu, on pense trop! de Serge Marquis
- Les quatre accords Toltèques de Don Miguel Ruiz
- Foutez-vous la paix! et commencez à vivre de Fabrice Midal
- L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle
Article super intéréssant.
Trouver sa place peut, à mon sens, prendre du temps. Néanmoins, c’est essentiel. Je préfère prendre du temps à trouver ma place qu’avoir été à la mauvaise place toute ma vie.
Et nous incarnons le changement :).
Superbe ! J’en ai les larmes aux yeux. Qu’elle clarté sur ta situation et tellement de positivisme. Crois en toi et poursuit ton chemin. 😉😘
Merci ma Steph 😘